Le projet est lové contre un immeuble de logements existants. Sa volumétrie très compacte est traitée comme un objet sculpté. L’ensemble des façades s’affranchit du vocabulaire résidentiel. Elles sont traitées de manière unitaire au même titre que la toiture, la 5ème façade. Elles sont habillées avec un parement extérieur, des vitrages et de panneaux photovoltaïques. Ils forment une composition tripartite dont les teintes jouent dans la même gamme, telle une pixellisation. Ce dessin, évitant l’évidence de la fonction, créé une rupture d’échelle permettant au projet d’acquérir le statut d’objet qui concoure à la focalisation du regard, voire d’afficher une présence presque tactile. Une entaille dans l’angle signale l’accès principal. Cet immeuble de bureaux a une surface contenue avec douze bureaux. Ils sont organisés autour d’un atrium central, lieu où tous les déplacements et vues convergent.

Le Projet de 9 logements vient s'ajouter à un ensemble de 20 logements locatifs sociaux en cours de réhabilitation. L’implantation préserve un maximum d’arbres existants sur la parcelle. Elle est desservie par un prolongement de la voie intérieure qui distribue de nouveaux stationnements. Un chemin piéton longe les fonds de parcelle des logements individuels situés en rive Sud et met en relation le voisinage. Un édicule constitue un appendice visuel lancé vers l'accès aux nouveaux logements. Il concoure à jalonner les déplacements et oriente le regard vers les coursives et escaliers qui desservent la construction. Les niveaux de la construction distribuent 3 logements : un T2, un T3 et un T4. Chacun est traversant et bénéficie d’une orientation principale au SUD. Les logements se prolongent sous forme de loggias qui prennent la fonction de jardin d’hiver et offrent des apports solaires gratuits. L’optimisation des apports naturels se retrouve dans une masse bâtie compacte. Les angles y sont adoucis.

Le terrain est situé au cœur du tissu urbain du quartier de Talensac à Nantes. Sur la rue de Bel Air, un premier corps de bâtiment de 3 niveaux, étroit, regroupe 4 logements de type 2 et 2 commerces. En deuxième rideau mais visible depuis la place Saint Similien, un volume cubique borgne, enchâssé par deux escaliers, comporte deux salles multifonctions. Chacun des volumes a sa propre matérialité. Cet ensemble est représentatif des constructions années 70/80.  En s’appuyant sur le contexte immédiat et les volumétries, la surélévation reprend le gabarit du bâtiment existant. Tel un prolongement, elle affirme son étroitesse. La vêture réalisée avec un bardage ardoise contraste avec le béton mat et nettoyé du corps principal. La dimension des ouvertures prend en référence celle du bâtiment existant. Les dimensions des fenêtres sont reprises et s’affichent en continuité des travées en tôle laquée à la couleur beige sur la partie en sur élévation.  Les ouvertures se jouent de cette composition et apportent une modernité dans le dessin de la façade dans un esprit 70/80 revisité. Aucun logement n’est identique. En s’appuyant sur la structure du bâti, l’organisation offre une grande diversité.

BOURNIGAL

- 9 Logements COLLECTIFS VALLET (44)

- Mission : De base

- Maîtrise d'Ouvrage : HABITAT 44

- Calendrier : Livraison – Décembre 2014

- Montant HT travaux : 728 500 €

- Coût HT au m²/ SHAB : 1 295 €

- Surface : 562 m² SHAB

- Performance : RT 2005 BBC

Maîtrise d'Œuvre :

AÜD Architectes

BET Fluides : ISOCRATE

BET Structure : DIGUET SB

Economiste : ECMS

Le projet est situé dans un nouveau quartier constitué avec un habitat pavillonnaire aux volumes et écritures relativement simples. Le projet est édifié en R+4. Pour atténuer sa hauteur relative, des volumes iconiques, repris des profils des pignons, sont déclinés en loggias sur les façades du projet. Ils introduisent une échelle intermédiaire et de la domesticité à cet ensemble collectif. La mémoire du lieu est intégrée par le traitement du dernier étage.  Des jardins d’hivers sous forme de serres horticoles font écho à l’histoire de cette terre nouvellement urbanisée.

Le projet proposé vise à donner de l’adaptabilité au programme et aux logements avec comme objectif de favoriser le « vivre-ensemble » en proposant des usages collectifs pour faciliter et enrichir la vie entre voisins.

L’Unité d’Habitation constitue le squelette du projet. Elle se caractérise par un plan neutre d’environ 54 m² qui comprend :

- une Unité d’Usage regroupant l’ensemble des fonctionnalités du logement (pièces d’eau),

- une Unité de Vie intégrant une pièce de vie définie sur le principe d’un studio, une surface supplémentaire permettant des configurations multiples d’aménagement.

A partir des Unités d’Habitation, on donne la possibilité de personnaliser son logement en variant la typologie avec des logements en RDC et en étage.

En accumulant ou en superposant des Unités d’Habitation, on compose les Unités Familiales pouvant satisfaire à un groupe inter générationnel.

Le projet a pour objectif :

- Définition des différentes aires résidentielles en corrélation avec chaque hall d’entrée.

- Qualification les différents seuils et séquences du parcours jusqu’à chez soi, depuis l'espace public, les espaces communs jusqu'à l'intimité du logement

- Meilleure visibilité des halls d’entrée en adéquation les adressages.

- Donner une nouvelle image qualitative de la résidence en cohérence avec les espaces extérieurs

- Traiter de manière différente les immeubles situés de part et d'autre de la rue de Vincennes, un même matériau mais avec un traitement spécifique

- Traitement des pignons Sud et Nord pour faire évaluer leur écriture du statut de pignon à celui de façade.

- Intégration d'un ascenseur dans les immeubles R+5 : Participe à la modification de l'image du bâtiment. L'ascenseur est vitré vers l'Est. Ce dispositif permet aux résidents, dans les déplacements, d'être toujours en relation avec le paysage

- Enrichir l'offre de logements avec des typologies et distributions plus variées.

Le projet s'appuie au Sud sur un socle qui absorbe la déclivité du terrain. Il est habillé en façade avec les pierres récupérées des bâtiments démolis. Le pli opéré par ce bâtiment principal lui confère une relative autonomie formelle. Il permet de développer un linéaire de façade au Sud plus important. Une double peau aux étages apporte un traitement unitaire à l'ensemble formant signal urbain. Elle est une réponse à l’environnement bruyant. Un plot en cœur d’ilot articule la liaison avec les maisons d'habitations situées à l'Est de la parcelle. Il génère, avec l'immeuble principal, un entre deux paysager et des micros paysages mêlant quiétude et tranquillité.

La constitution d’un maillage marque la volonté d’articulation des échelles collectives et individuelles dans le bâti et le paysage. Elles trouvent leur formalisation dans la mise en place d’une trame rigoureuse sur l’ensemble des logements. Un principe de refends resserrés est le support d’une organisation de logements traversants sur trame étroite, se donnant à lire comme une succession d’unités individuelles formant un complexe unitaire. Les refends créent des porches et des seuils en structurant le site, isolent des jardins et mettent en relation les façades nord et sud. Ce cadre bâti rigoureux mais riche permet de développer différentes typologies d’habitat individuels ou intermédiaires. Il est fait référence ici aux réalisations d’habitats groupés de Le Corbusier, comme à Pessac cité Fruges où les modèles d’habitations appelés « voûte » ou « quinconces » forment des types bien marqués de logements modernes, mais aptes à recevoir toutes les appropriations-possibles.

Ce projet de logements collectifs intermédiaires s'inscrit dans le cadre d'une Zac. Il occupe une parcelle qui est bordée au Sud par un parc paysager et traversé par un mail piéton. L'ensemble est décomposé en trois bâtiments qui s'étirent dans le sens Nord Sud pour créer des fenêtres visuelles sur le parc depuis les habitations futures situées au Nord. Ce principe est décliné à l'intérieur des bâtiments où au premier étage une terrasse d'accès commune offre des points de vue cadrés sur le parc. Chaque bâtiment est construit sur un RDC maçonné qui forme socle et des étages en ossature bois. Les volumes des étages sont calibrés pour définir une frondaison soulignant l'ensemble paysager et répondre à la relative faible hauteur des futures constructions environnantes. Les matériaux de construction et les choix des vêtures, bois et métal, expriment la recherche d'une grande intériorité quand l'ensemble répond davantage à une conception centrifuge. Tous les logements, avec des accès individualisés, bénéficient chacun soit d'un jardin de pleine terre ou une terrasse.

Le projet se situe en limite Nord-Ouest de la Zac Bottière Chénaie en contrebas de la ligne 1 du tramway. Les 8 logements intermédiaires sont regroupés dans un volume unitaire qui s’étire et pointe dans la profondeur du terrain dans le sens Est/Ouest. Il délimite un espace à caractère minéral de desserte au Nord et un espace végétal au Sud en lien avec les jardins familiaux. L’unique logement situé à l’étage forme un volume en porte à faux, opérant un rétrécissement visuel et marque la limite  public/privé. La façade nord est percée avec retenue. Seules les portes d’accès aux logements, rehaussées d'un auvent métallique, et quelques fenêtres la composent. Des entourages réalisés en briques de teinte foncée font écho au corps de ferme encore existant sur le site. Leur décalage par rapport aux ouvertures permet de se déjouer des différentes altimétries des linteaux des ouvertures. Tous les logements ont un accès individualisé, et bénéficient d’une double orientation Nord/Sud, ainsi que de prolongements extérieurs variés (terrasses, patios…). Un jardin de pleine terre est en prolongement direct du séjour et s’ouvre au Sud sur les jardins familiaux.

Le présent projet se situe dans la Zac des Ecottais sur la Commune de Donges. La parcelle affectée au programme contourne une place publique organisée autour d'un arbre remarquable préservé. Le projet est implanté de manière à structurer l'espace public et à offrir la meilleure orientation possible à tous les logements. Il délimite un espace végétal d'agrément au Sud et un espace de desserte à dominante minérale au Nord. Le contexte immédiat est caractérisé par des maisons individuelles. La répartition des 22 logements dans quatre volumes posés sur un rez-de-chaussée en retrait concourt à définir des volumétries en résonnance avec les maisons voisines. Cette approche est appuyée par des volumes "tiroir" en excroissance des corps principaux et des solariums indépendants. Ils apportent une échelle de perception intermédiaire et jalonnent le développé de façade. Les logements sont desservis par des coursives au Nord. Chaque logement bénéficie d'au minimum d'une double orientation et d'un prolongement extérieur sous forme de jardin de pleine terre, de terrasse ou encore de solarium à distance des façades.

Le projet se décompose en six ensembles de bâtiments en R+3 dont implantation, faite de calages et glissements précis pour préserver le cadre arboré, a pour objectif d’afficher un ensemble immobilier constitué de villas dans un parc. La rigueur constructive à l’œuvre, l’orientation franche au soleil, répondent à un mode d’habiter à la fois ouvert sur l’extérieur ou sur des espaces ensoleillés tout en étant dans des possibilités de repli, d’intériorité forte vers l’intimité du logement. La compacité nous permet de penser une peau épaisse, des façades plus habitées au Nord et au Sud qui regroupent successivement les coursives de desserte, des balcons et terrasses où de grandes baies captent.

La parcelle affectée au programme est située au cœur de la forêt d'Escoublac le long du Boulevard de la Forêt qui assure la liaison du site avec le centre ville. Du fait de son occupation passée, les zones imperméabilisées de la parcelle se résument à deux aires d'accès goudronnés et à un cheminement piéton sillonnant le site et les abords des bâtiments.  Du reste, les éléments paysagers se caractérisent par l'implantation du centre de vacances au sein d'une forêt. Le cœur des 6 bâtiments est marqué par la nature du sol sableux. Le bâti existant adopte une implantation que nous pourrions qualifier de rayonnante, englobant ainsi le cœur de la parcelle. La transformation en logements empreinte ses influences aux villas balnéaires très présentes sur la commune avec la création de façades habitées.

Le programme est égrainé en une succession d’Ilots dont la hauteur est croissante depuis la partie Nord vers le Sud. L’ensemble forme une couronne qui s’ouvre à la course du soleil. Trois Maisons individuelles occupent la partie Nord-Ouest de la parcelle. Elles font écho aux volumétries des constructions de la rue de la Barre André. Leur hauteur est contenue en R+1. Vingt-neuf logements collectifs sont déclinés sous forme de logements intermédiaires avec des accès individualisés. Ils sont édifiés sur un socle de stationnements. Sur l’ilot situé plus au Sud est intercalé entre le Parking et les duplex une nappe de Type 2 en simplex. Ce dispositif concoure à un épannelage croissant de l’ensemble du projet.

Tous les logements sont traversants Nord/Sud ou Est/Ouest. Les maisons individuelles sont adressées au Sud. Une clôture épaisse qui abrite un local rangement met à distance le jardin Sud par rapport à la rue. Les logements collectifs sont desservis par une coursive Nord accessible depuis le chemin piéton. Ce basculement permet d’animer l’ensemble des façades mais aussi de libérer celles avec l’ensoleillement favorable. Le toit constitue un élément unificateur du projet mais aussi le moyen d’identifier les différentes combinatoires et éléments du programme.

La parcelle est en promontoire sur la Loire et s’ouvre sur un panorama à 180°. Sa rive Sud a une déclivité de 13 m sur 5 m soit proche d’un plan vertical. La roche est à fleur. De cette situation remarquable, le projet décline des principes architecturaux en résonnance. Le projet est scindé en deux volumes principaux.  Ils se développent en terrasses accessibles et végétalisées. Le dernier niveau est traité en attique pour en diminuer l'impact dans le paysage. Entièrement revêtu de bois, il se fond dans la canopée. D'ailleurs, depuis le pied de la falaise, la totalité du volume construit reste invisible tant par la topographie du site que par son caractère fortement arboré. Le linéaire de façade est fractionné pour laisser trois cônes de vue depuis la future voie de desserte vers la vallée de la Loire. Ce principe prend en référence le projet de Louis kahn, salk institute, qui définit un entre deux qualitatif et permet à tous les logements d’avoir une vue au Sud. Une succession de pans verticaux biais orientent le regard et préservent l'intimité de chaque logement. Coté rue, un essentage Zinc jusqu'à la hauteur du RDC ancre le projet à l'échelle du piéton et permet de l'inscrire dans les volumétries voisines.

Le projet occupe la partie Nord-Ouest du site et articule l’entrée principale de ce nouveau quartier en formant un micro territoire. Il bénéficie d’une position dominante sur ce parc habité. Le programme est réparti en quatre sous-ensembles de 3 & 2 maisons groupées. Les orientations urbaines privilégient des implantations concourant à définir des cheminements, qu’ils soient piétons ou automobiles, qui se glissent entre les constructions et privilégient les vues et orientations favorables. Une combinatoire permet de semer de manière homogène les typologies entre les quatre groupes bâtis. Chacun des groupes de maisons va répondre de manière adaptée à la topographie du terrain et leur organisation intérieure découle de leur orientation. Deux principes sont définis : Les maisons Nord/Sud et les Maisons Est/Ouest. Les habitations sont rythmées par des redans et des refends qui rythment les constructions et singularisent les maisons. Elles affichent une belle minéralité et massivité façade Nord. Côté Sud elles ont un caractère plus ouvert. Un bardage bois dont les lames sont de largeur variable vibre sous le soleil.

Le présent projet se situe sur la route de Tréballe sur la Commune de Saint Nazaire. Il est inscrit dans le cadre d’une démolition reconstruction. Il a pour objectif de structurer l’espace public et de préserver la quiétude à l’intérieur de l’ilot. Le principe développé décline différentes typologies. Des Maisons individuelles sont implantées en continuité des maisons existantes allées des Lilas et des Jonquilles. Un immeuble sous forme d’habitat intermédiaire est implanté à l’alignement sur la route de Tréballe. Une coursive nord dessert les logements et les pièces principales d’habitation sont orientées au Sud. Le projet est pensé avec une conception bioclimatique et plus précisément un bâti très performant limitant au maximum les déperditions de chaleur. Des solariums, prolongements généreux extérieurs aux logements favorisent les apports gratuits en hiver et limitent, du fait d’une ouverture totale, les surchauffes en été.

L’enjeu principal du projet est bien la densification et le renouvellement du quartier dans le respect de l’esprit du lieu. Ce quartier est marqué par la présence d’un jardin communautaire disposant d’une vraie dimension collective participant à son identité. Le projet est réparti en 3 voire 5 sous programmes. Il n’oppose pas la forme bâtie aux espaces non bâtis, mais intègre l’ensemble des lieux dans un souci d’unité et de continuité afin de conserver, révéler l’identité spatiale et d’usage de l’ensemble de ce quartier dans une ambiance séduisante où le piéton est  au cœur  du dispositif : Il jalonne en cinq séquences l’ensemble de ce territoire

Chacune des façades habitées est qualifiée en fonction de son rapport à l’extérieur : Des façades en « participation » et les façades « vertes » Les nouveaux logements sont pensés dans une approche visant l’individualisation de l’habitat pouvant être également ressaisis selon une logique collective. A la notion d’îlot fait place celle de ville passante permettant la diffusion des déplacements à toutes les échelles, celle urbaine, celle du voisinage, celle de la domesticité.

Le projet s'inscrit dans le cadre de la requalification du quartier Bellevue et dans un territoire ANRU. Ce programme comprend la démolition de 24 logements, la résidentialisation de 60 logements locatifs existants et la construction de 41 nouveaux logements locatifs. Une coulée verte urbaine vient fractionner les îlots et engage l'articulation des nouvelles constructions de logements. Deux bâtiments sont ainsi positionnés sur les voies de circulation pour requalifier les alignements de l'îlot reformé. Des rythmes et des respirations sont ménagés par un travail sur la volumétrie des constructions et leur insertion dans l'existant. Les logements créés y trouvent tous une orientation privilégiée et des prolongements extérieurs.

Le présent projet est situé dans la Zac de la Pelousière sur la Commune de Saint Herblain. Il se compose en trois îlots de 6 à 8 maisons chacun. La combinatoire qui organise la répartition des typologies permet de mixer des principes de distribution différents selon les types de logement. Elle génère une séquence urbaine par groupe de maison. De légères variations soit dans le matériau, soit dans le traitement des volumes, singularisent chacune des maisons. Leur décalage permet de se jouer des différents alignements des façades et surtout s’appuient sur des décrochés et débords de toit pour calmer la composition et accompagner la déclivité du terrain. Ces trois principes de volume déclinent un travail sur l’épaisseur de la masse bâtie en introduisant un rapport tangible avec la construction. Le matériau bois en contrepoids est décliné en trois essences différentes. Elle génère une séquence urbaine par groupe de 3 Maisons maximum.

Le présent projet est situé dans la Zac de la Pelousière sur la Commune de Saint Herblain. Il se compose en trois îlots de 6 à 8 maisons chacun. La combinatoire qui organise la répartition des typologies permet de mixer des principes de distribution différents selon les types de logement. Elle génère une séquence urbaine par groupe de maison. De légères variations soit dans le matériau, soit dans le traitement des volumes, singularisent chacune des maisons. Leur décalage permet de se jouer des différents alignements des façades et surtout s’appuient sur des décrochés et débords de toit pour calmer la composition et accompagner la déclivité du terrain. Ces trois principes de volume déclinent un travail sur l’épaisseur de la masse bâtie en introduisant un rapport tangible avec la construction. Le matériau bois en contrepoids est décliné en trois essences différentes. Elle génère une séquence urbaine par groupe de 3 Maisons maximum.

L'opération porte sur la réalisation de 46 logements collectifs et de commerces dans la ZAC Grenapin, au cœur d'un quartier de grands ensembles en renouvellement urbain. Bordé d'espaces publics, le projet se veut autonome. Il prend la forme d'un immeuble d'angle reposant sur un socle, qui épouse la pente naturelle du terrain et accueille commerces et parkings. Un bandeau en tôle perforée marque l'horizontalité du socle, et sépare le public du privé. Les logements sont situés au dessus et en retrait du socle, dans un volume dont l'angle arrondi marque l'articulation entre les 2 espaces publics que sont la place et le boulevard. On privilégie ainsi des façades orientées sud-est et sud ouest, percées par les grandes baies des séjours, chacune associée à un balcon. Le positionnement des baies en quinconce crée un rythme continu, qui souligne le rapport entre les espaces publics. La cour située à l'arrière du bâtiment accueille un espace planté de chênes, érables et pins.

Le projet s'inscrit dans le cadre de la requalification de l'entrée de ville de la Commune. Ce programme mixte de logements et commerces en constitue le premier jalon. Il se situe à l'articulation avec la voie principale d'entrée et une voie en impasse servant actuellement de stationnement. L'approche urbaine du projet vise à clairement hiérarchiser les voies qui le bordent. Un porte à faux important abritant les accès aux commerces permet de resserrer l'accès à la voie en impasse. Cet appendice tactile, ce glissement, opère un rapprochement avec la construction existante à l'opposé et inscrit le projet dans une continuité urbaine. L'environnement bruyant a dicté l'organisation intérieure des logements en développant une loggia qui permet d'enrichir les déplacements et les vues à l'intérieur des logements.

Approche environnementale :

- Isolation extérieure

- Chaufferie collective

- Récupération énergie produite par l'unité de production du commerce au RDC

- Façade filtre sonore et solaire